WILDER DAYS
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Julien Boulé

A propos

Julien Boulé nourrit une passion insatiable pour les grands prédateurs et les fauves en particuliers. Il saisit leurs regards, les yeux dans les yeux, à travers l'objectif. C'est un passionné d'Inde où il aime aller à la rencontre du sérénissime tigre, mais ses pérégrinations photographiques et son besoin de rencontrer les plus belles espèces le conduisent au cœur de tous les territoires sauvages.

Les mots de l’auteur

"C’est pour moi un honneur et une grande fierté de présenter mes plus belles images sur Wilder Wall. Une occasion unique de mettre en valeur et de proposer le fruit de 10 années de passion photographique à la recherche des plus beaux instants sauvages. Une galerie nature & outdoor est une bien belle idée et permettra d'abord à tout un chacun de s’émerveiller sur de la très belle photographie au sens large. Par ailleurs, savoir que certaines images viendront embellir et ajouter de la vie dans un intérieur est un très grand plaisir et une forme de consécration pour un photographe".

Interview express

Wilder Wall : La photo pour toi c’est un Art, une passion, une échappatoire, un message… ?

Julien Boulé : La photo nature c’est avant tout une passion intense qui, à la base est intimement liée à mon intérêt et mon respect pour la grande faune. C’est évidemment l’occasion de se retrouver dans ce qui reste encore de belle Nature sur notre planète et d'y apprécier les petits et grands moments. Bref de se ressourcer et se reconnecter à notre "nature intérieure".

Mais très vite, le photographe se rend aussi compte de l’importance du message qu’il a à porter concernant la conservation de ce qui est encore libre et sauvage. En ces temps, il faut toutefois être réaliste, le message est difficilement entendu !

Enfin, c’est un Art sûrement, mais ce n’est pas une question fondamentale pour moi.

WW : Tu cherchais quoi ? Tu as trouvé quoi dans la photo animalière ?

Julien Boulé : Je ne crois pas qu’il y ait eu un processus conscient pour arriver là. Les choses se mettent en place petit à petit au fil de la vie. Enfant, je me suis passionné pour les grands félins et les animaux et je m’inspirais de photos pour les dessiner. Je n’ai jamais vraiment cessé de m’y intéresser et, jeune adulte, des premiers voyages "naturalistes" et "aventure" en Australie et au Costa-Rica ont progressivement développé mon intérêt pour la photographie.

Je dois tout de même confesser que j’ai une nature de collectionneur qui me vient de mon père et la photo me permet de perpétuer cet héritage en consacrant l'essentiel de mon portfolio aux grands carnivores. Mais en photographie animalière, comme on n’est jamais sûr de rien, on collectionne avant tout les belles rencontres avec l’animal qui nous fascine. Si tous les facteurs sont réunis, on peut alors espérer faire une belle image. On en garde aussi l'espoir d'une nouvelle rencontre encore plus belle et plus rare, la prochaine fois...

WW : Vie sauvage, paysages, cultures ou Outdoor ? Si tu devais choisir ? Changer ?

Julien Boulé : Si je devais choisir, la vie sauvage sans aucune hésitation. Je ne crois pas qu’il y ait de plus belle "création" que tous ces animaux fabuleux. Le challenge de la recherche du sujet, sans garantie de résultat, est aussi une dimension intellectuelle totalement sous-estimée de la photographie animalière.

Je pratique aussi la photo de paysage qui est totalement compatible avec la photo animalière, car les deux se pratiquent très souvent sur le même terrain de jeu et nécessitent une grande patience.

WW : Ton instant photo préféré ? Une anecdote ?

Julien Boulé : La photo qui m'a valu la plus grosse émotion est une rencontre très forte entre une tigresse et un ours lippu dans le parc de Tadoba en Inde. Le mot cliché lui convient très bien car personne ne sait deviner ce qu’il y a derrière. J’adore raconter la genèse de cette image : les conditions dantesques (47 degrés à l’ombre), l'intuition de mon guide que "quelque chose allait se passer aujourd’hui", la découverte de la tigresse, l’arrivée inattendue de l’ours, la poursuite par la tigresse puis sa surprise face à la charge défensive de l’ours. Des moments que l'on vit rarement en photographie animalière et que l'on chérit toute sa vie.

WW : As-tu un "Graal" photographique ? Tu le cherches, tu l'as trouvé ou approché ?

Julien Boulé : Ils ne manquent pas et il s'en trouve toujours un nouveau pour remplacer l'autre. J’ai rêvé de léopards, de jaguars, de tigres, de panthères noires et de panthères des neiges. Quand je les ai trouvés, je veux aller plus loin, les observer différemment. Je rêve de voir un tigre dans la mangrove des Sunderbans en Inde ou le léopard de l'Amour qui est en voie de disparition. J'aimerais aussi rencontrer des espèces comme le caracal, le chat de Pallas, le chat pêcheur ou le lynx boréal pour n’en citer qu’un petit nombre. Il y a beaucoup de sujets fascinants et certains restent du domaine du rêve.

WW : Pourquoi proposes-tu tes photos au public ? Cette visibilité c’est important pour toi ?

Julien Boulé : Je ne pense pas qu'on soit réellement photographe si on ne se met pas un peu en danger en présentant ses photos au public. Une photo aussi belle soit elle mais qui reste sur un disque dur est une photo perdue. Présenter mes photos sur Internet a été au début un très bon moyen de progresser et de me remettre en question. Exposer est un autre pas qui nécessite un peu plus de courage. J’aime la rencontre avec le public, parler de choses insignifiantes comme fondamentales et sur certains sujets je suis intarissable. La rencontre avec le public est aussi capitale pour propager un important message sur la conservation de nos environnements proches ou plus lointains. J'aime l'idée de transmettre mes idées à travers la photo.

WW : Nous cherchons tous l'émerveillement. Ici sur la galerie, demain sur nos murs, toi dans l’objectif ! En quoi cet émerveillement peut être utile au monde ?

Julien Boulé : Il y a cette pensée d’un photographe qui disait que « la beauté sauvera le Monde ». On a plus que jamais besoin de croire en la beauté, sinon tout va disparaitre, plus rapidement même que nous le pensons tous. S’émerveiller c’est fondamental dans nos vies où le confort individuel et immédiat semble compter plus que toute autre chose.

WW : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l’environnement, à la biodiversité ?

Julien Boulé : Je le constate dans les festivals photo qui organisent une "journée enfant " ou à travers l’association "Troisième Planète" à laquelle je contribue. Les enfants et leur éducation sont la clé et ils sont très demandeurs. L’éducation Nationale a quasiment démissionné de ces sujets de biologie et biodiversité et les laisse en jachère à quelques enseignants plus motivés ou intéressés ; cela ne va pas ! A titre individuel, nous devons franchement nous questionner et changer notre façon de vivre et de consommer. Mais il faudrait aussi un effet d'entrainement derrière un discours politique fort pour que les choses changent réellement.

The Beauty, Okavango Delta, Botswana

Julien BOULE

Coup de cœur

Interview express

Wilder Wall : La photo pour toi c’est un Art, une passion, une échappatoire, un message… ?

Julien Boulé : La photo nature c’est avant tout une passion intense qui, à la base est intimement liée à mon intérêt et mon respect pour la grande faune. C’est évidemment l’occasion de se retrouver dans ce qui reste encore de belle Nature sur notre planète et d'y apprécier les petits et grands moments. Bref de se ressourcer et se reconnecter à notre "nature intérieure".

Mais très vite, le photographe se rend aussi compte de l’importance du message qu’il a à porter concernant la conservation de ce qui est encore libre et sauvage. En ces temps, il faut toutefois être réaliste, le message est difficilement entendu !

Enfin, c’est un Art sûrement, mais ce n’est pas une question fondamentale pour moi.

WW : Tu cherchais quoi ? Tu as trouvé quoi dans la photo animalière ?

Julien Boulé : Je ne crois pas qu’il y ait eu un processus conscient pour arriver là. Les choses se mettent en place petit à petit au fil de la vie. Enfant, je me suis passionné pour les grands félins et les animaux et je m’inspirais de photos pour les dessiner. Je n’ai jamais vraiment cessé de m’y intéresser et, jeune adulte, des premiers voyages "naturalistes" et "aventure" en Australie et au Costa-Rica ont progressivement développé mon intérêt pour la photographie.

Je dois tout de même confesser que j’ai une nature de collectionneur qui me vient de mon père et la photo me permet de perpétuer cet héritage en consacrant l'essentiel de mon portfolio aux grands carnivores. Mais en photographie animalière, comme on n’est jamais sûr de rien, on collectionne avant tout les belles rencontres avec l’animal qui nous fascine. Si tous les facteurs sont réunis, on peut alors espérer faire une belle image. On en garde aussi l'espoir d'une nouvelle rencontre encore plus belle et plus rare, la prochaine fois...

WW : Vie sauvage, paysages, cultures ou Outdoor ? Si tu devais choisir ? Changer ?

Julien Boulé : Si je devais choisir, la vie sauvage sans aucune hésitation. Je ne crois pas qu’il y ait de plus belle "création" que tous ces animaux fabuleux. Le challenge de la recherche du sujet, sans garantie de résultat, est aussi une dimension intellectuelle totalement sous-estimée de la photographie animalière.

Je pratique aussi la photo de paysage qui est totalement compatible avec la photo animalière, car les deux se pratiquent très souvent sur le même terrain de jeu et nécessitent une grande patience.

WW : Ton instant photo préféré ? Une anecdote ?

Julien Boulé : La photo qui m'a valu la plus grosse émotion est une rencontre très forte entre une tigresse et un ours lippu dans le parc de Tadoba en Inde. Le mot cliché lui convient très bien car personne ne sait deviner ce qu’il y a derrière. J’adore raconter la genèse de cette image : les conditions dantesques (47 degrés à l’ombre), l'intuition de mon guide que "quelque chose allait se passer aujourd’hui", la découverte de la tigresse, l’arrivée inattendue de l’ours, la poursuite par la tigresse puis sa surprise face à la charge défensive de l’ours. Des moments que l'on vit rarement en photographie animalière et que l'on chérit toute sa vie.

WW : As-tu un "Graal" photographique ? Tu le cherches, tu l'as trouvé ou approché ?

Julien Boulé : Ils ne manquent pas et il s'en trouve toujours un nouveau pour remplacer l'autre. J’ai rêvé de léopards, de jaguars, de tigres, de panthères noires et de panthères des neiges. Quand je les ai trouvés, je veux aller plus loin, les observer différemment. Je rêve de voir un tigre dans la mangrove des Sunderbans en Inde ou le léopard de l'Amour qui est en voie de disparition. J'aimerais aussi rencontrer des espèces comme le caracal, le chat de Pallas, le chat pêcheur ou le lynx boréal pour n’en citer qu’un petit nombre. Il y a beaucoup de sujets fascinants et certains restent du domaine du rêve.

WW : Pourquoi proposes-tu tes photos au public ? Cette visibilité c’est important pour toi ?

Julien Boulé : Je ne pense pas qu'on soit réellement photographe si on ne se met pas un peu en danger en présentant ses photos au public. Une photo aussi belle soit elle mais qui reste sur un disque dur est une photo perdue. Présenter mes photos sur Internet a été au début un très bon moyen de progresser et de me remettre en question. Exposer est un autre pas qui nécessite un peu plus de courage. J’aime la rencontre avec le public, parler de choses insignifiantes comme fondamentales et sur certains sujets je suis intarissable. La rencontre avec le public est aussi capitale pour propager un important message sur la conservation de nos environnements proches ou plus lointains. J'aime l'idée de transmettre mes idées à travers la photo.

WW : Nous cherchons tous l'émerveillement. Ici sur la galerie, demain sur nos murs, toi dans l’objectif ! En quoi cet émerveillement peut être utile au monde ?

Julien Boulé : Il y a cette pensée d’un photographe qui disait que « la beauté sauvera le Monde ». On a plus que jamais besoin de croire en la beauté, sinon tout va disparaitre, plus rapidement même que nous le pensons tous. S’émerveiller c’est fondamental dans nos vies où le confort individuel et immédiat semble compter plus que toute autre chose.

WW : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l’environnement, à la biodiversité ?

Julien Boulé : Je le constate dans les festivals photo qui organisent une "journée enfant " ou à travers l’association "Troisième Planète" à laquelle je contribue. Les enfants et leur éducation sont la clé et ils sont très demandeurs. L’éducation Nationale a quasiment démissionné de ces sujets de biologie et biodiversité et les laisse en jachère à quelques enseignants plus motivés ou intéressés ; cela ne va pas ! A titre individuel, nous devons franchement nous questionner et changer notre façon de vivre et de consommer. Mais il faudrait aussi un effet d'entrainement derrière un discours politique fort pour que les choses changent réellement.

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