WILDER DAYS
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SILKE HULLMANN

A propos

Silke Hullmann, cultive une fascination particulière pour l'Afrique centrale. Photographe autodidacte, elle a inlassablement perfectionné ses compétences et élargi ses connaissances grâce à sa quête incessante d'exploration. Participant à de nombreux concours photographiques internationaux elle cherche sans cesse de nouveaux terrains d'expression photographique. Membre de la Société allemande pour la photographie de nature (GDT), Silke présente régulièrement son travail au musée de recherche zoologique Koenig à Bonn. Elle aime particulièrement explorer les possibilités artistiques de la photographie pour dépeindre et contextualiser les merveilles qui nous entourent. Son art est porteur d'un message profond, qui nous invite à préserver les trésors du monde sauvage.

Les mots de l’auteur

Mon intérêt pour la photographie a commencé très tôt, inspiré par mon père . Lors de mes premiers voyages dans les régions sauvages du monde, j'ai commencé à m'intéresser de plus en plus à la technique et aux possibilités de conception de la photographie en m'inspirant des images époustouflantes d'autres photographes que j'admirais. Et plus je m'immergeais dans le sujet, plus le désir de m'améliorer et de créer des images inhabituelles dans mon propre langage visuel naissait en moi. Ce voyage créatif ne fait que commencer !

Interview express

Wilder Wall : Qu’est-ce qui t’a amené à la photo et plus particulièrement à la photo animalière ?
Silke Hullmann : J'ai d'abord travaillé dans le domaine de l'architecture des jardins et des paysages pendant plusieurs années lors desquelles j'ai passé la plupart de mon temps à l'extérieur. Mon intérêt pour la photographie d'animaux sauvages est né au cours de mes voyages, notamment lors de mes premières visites en Afrique. Je suis restée fascinée par la diversité et le caractère sauvage de la nature dans cette région. C'est tout à fait différent de l'Europe, où les endroits vraiment sauvages et intacts sont devenus très rares. Cette fascination m'a amenée à suivre une formation de guide de safari au Kenya en 2014, afin d'en apprendre encore plus sur mes sujets de photo préférés et mieux comprendre comment les approcher pour obtenir les meilleurs images... Ce que je tente de faire aujourd'hui.

Wilder Wall : Selon toi quels sont les meilleurs endroits pour la photographie animalière ?
Silke Hullmann : C'est vraiment compliqué de répondre tant cela dépend de ce que tu souhaites faire. L'afrique, immense continent d'une incroyable diversité, est certainement l'un des meilleurs endroits pour la photographie animalière, mais il faut savoir exactement ce que l'on recherche. Pour ma part, j'aime aller au Kenya, car le pays a beaucoup à offrir : de vastes savanes dans le Massai Mara, des plaines arides et sèches comme à Amboseli, avec en toile de fond le spectaculaire Kilimandjaro ou la région montagneuse des monts Aberdare le long de la vallée du Rift . Mais aussi de nombreux pays d'Afrique Australe comme le Zimbabwe, le Botswana, l'Afrique du Sud, qui sont tous des hauts lieux de la photographie.

La forêt tropicale de la République du Congo, un immense paradis vert le long du bassin du Congo, la plus grande forêt tropicale de la planète après l'Amazonie, a été pour moi une expérience inhabituelle et très particulière. Le parc national d'Odzala-Kokoua abrite des gorilles et des chimpanzés de plaine, ainsi que d'innombrables mammifères, oiseaux, reptiles et insectes rares, nichés dans une forêt unique et dense, avec une abondance inhabituelle d'arbres, d'arbustes, de fleurs, de mousses et de lichens.

Wilder Wall : Dans l'objectif, as-tu une préférence pour une espèce animale ou plus généralement un sujet photographique ?
Silke Hullmann : Pour moi, toutes les créatures sont de super modèles, même si je dois admettre que j'ai un faible pour les éléphants. J'aime bien entendu photographier les grands félins comme les lions, les léopards ou les guépards. En général, j'aime tous les animaux qui ont des contours et des courbes marquées. J'aime capter leurs silhouettes.

Wilder Wall : Selon toi, la photographie de nature est un art, une passion, une bonne raison d'être au plus près de la nature ... un plaidoyer pour la vie ?
Silke Hullmann : La photographie de nature ou d'animaux sauvages est tout cela à la fois. C'est bien sûr une raison pour moi d'être dehors aussi souvent que possible et d'apprécier la beauté à travers mon travail. J'aime faire l'expérience directe et personnelle des trésors de notre monde, les admirer, être inspirée et saisir les sujets de mon émerveillement. C'est aussi un art esthétique et une façon de montrer la nature sous son meilleur jour. Et je suis heureuse si je peux partager cette beauté grâce à mes photos.

Wilder Wall : Comment définirais-tu ton style photographique ? Que recherches-tu en particulier dans tes images ?
Silke Hullmann : J'essaie toujours de trouver la composition parfaite, la lumière idéale et une perspective intéressante et inhabituelle, mais la chose la plus importante pour moi est de ne pas nuire aux animaux et à la nature lors de la création des images. Il est donc hors de question que les animaux soient attirés, dérangés ou harcelés ou que l'environnement soit dégradé par notre passage. En post-traitement, je m'assure que les images reflètent ce que j'ai vu ou ressenti sur le moment.

Wilder Wall : Qui sont tes 3 photographes préférés, toutes catégories ?
Silke Hullmann : Dans des styles très différents j'aime les photos abstraites et très artistiques de Jan van der Greef (Pays-Bas), les photos parfois spectaculaires de Roie Galitz (Israël) et les photos FineArt de Harry Skeggs (Royaume-Uni) ou Will Fortescue (Royaume-Uni). Mais il y a tellement d'autres photographes dont j'admire le travail.

Wilder Wall : Quelles sont les difficultés pour réaliser une bonne photo animalière ? Patience, observation, connaissance, engagement physique parfois, … ?
Silke Hullmann : C'est tout cela. Il faut une très bonne connaissance des animaux et de leur habitat, une certaine volonté d'être à l'extérieur dans la chaleur, le froid, le vent et les intempéries, un bon sens de l'observation et un œil exercé. Mais surtout, il faut de la patience, de la patience et encore de la patience. À la fois pour attendre le bon moment, mais aussi pour développer les compétences photographiques appropriées, qui nécessitent beaucoup de pratique. C'est tout cela qui fait l'attrait de la photographie animalière : contrairement à la photographie de studio, il n'est pas possible de tout planifier méticuleusement et il faut apprendre à composer avec les circonstances du jour et avec ce que "Dame Nature" est prête à donner. Et sans amour de la photographie, des animaux et de la nature, rien ne fonctionne.

Wilder Wall : Si tu n’avais pas été photographe, tu aurais aimé faire quoi dans la vie ?
Silke Hullmann : Probablement un scientifique avec un projet de recherche autour la nature sauvage en Afrique. J'admire par exemple Jane Goodall pour son travail de toute une vie avec les chimpanzés . C'est une profession et une vocation formidable. Ou encore journaliste, pour voyager, photographier, écrire et rapprocher les gens des animaux et de la nature.

Wilder Wall : Nous cherchons tous l'émerveillement. Penses-tu que l’émerveillement photographique puisse être utile au monde ?
Silke Hullmann : J'espère un miracle pour que l'humanité comprenne enfin que la nature n'est pas un joli décor, mais la base de la survie de la planète et de l'humanité. Les investissements dans la protection de la biodiversité ne sont pas un luxe coûteux, mais sont indispensables. Les connaissances et les possibilités techniques que de nombreux ingénieurs et scientifiques ont développées devraient être utilisées beaucoup plus rapidement et la protection de la nature ne devrait pas être considérée comme une "prix économique" à payer.

Wilder Wall : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à la nature ?
Silke Hullmann : Sortez dans la nature ! Il n'est pas toujours nécessaire de partir loin. La forêt ou la prairie au coin de la rue ont bien plus à offrir que la plupart des émissions de télévision.

Crossing, Odzala-Kokoua NP, Congo

Silke HULLMANN

Coup de cœur

Interview express

Wilder Wall : Qu’est-ce qui t’a amené à la photo et plus particulièrement à la photo animalière ?
Silke Hullmann : J'ai d'abord travaillé dans le domaine de l'architecture des jardins et des paysages pendant plusieurs années lors desquelles j'ai passé la plupart de mon temps à l'extérieur. Mon intérêt pour la photographie d'animaux sauvages est né au cours de mes voyages, notamment lors de mes premières visites en Afrique. Je suis restée fascinée par la diversité et le caractère sauvage de la nature dans cette région. C'est tout à fait différent de l'Europe, où les endroits vraiment sauvages et intacts sont devenus très rares. Cette fascination m'a amenée à suivre une formation de guide de safari au Kenya en 2014, afin d'en apprendre encore plus sur mes sujets de photo préférés et mieux comprendre comment les approcher pour obtenir les meilleurs images... Ce que je tente de faire aujourd'hui.

Wilder Wall : Selon toi quels sont les meilleurs endroits pour la photographie animalière ?
Silke Hullmann : C'est vraiment compliqué de répondre tant cela dépend de ce que tu souhaites faire. L'afrique, immense continent d'une incroyable diversité, est certainement l'un des meilleurs endroits pour la photographie animalière, mais il faut savoir exactement ce que l'on recherche. Pour ma part, j'aime aller au Kenya, car le pays a beaucoup à offrir : de vastes savanes dans le Massai Mara, des plaines arides et sèches comme à Amboseli, avec en toile de fond le spectaculaire Kilimandjaro ou la région montagneuse des monts Aberdare le long de la vallée du Rift . Mais aussi de nombreux pays d'Afrique Australe comme le Zimbabwe, le Botswana, l'Afrique du Sud, qui sont tous des hauts lieux de la photographie.

La forêt tropicale de la République du Congo, un immense paradis vert le long du bassin du Congo, la plus grande forêt tropicale de la planète après l'Amazonie, a été pour moi une expérience inhabituelle et très particulière. Le parc national d'Odzala-Kokoua abrite des gorilles et des chimpanzés de plaine, ainsi que d'innombrables mammifères, oiseaux, reptiles et insectes rares, nichés dans une forêt unique et dense, avec une abondance inhabituelle d'arbres, d'arbustes, de fleurs, de mousses et de lichens.

Wilder Wall : Dans l'objectif, as-tu une préférence pour une espèce animale ou plus généralement un sujet photographique ?
Silke Hullmann : Pour moi, toutes les créatures sont de super modèles, même si je dois admettre que j'ai un faible pour les éléphants. J'aime bien entendu photographier les grands félins comme les lions, les léopards ou les guépards. En général, j'aime tous les animaux qui ont des contours et des courbes marquées. J'aime capter leurs silhouettes.

Wilder Wall : Selon toi, la photographie de nature est un art, une passion, une bonne raison d'être au plus près de la nature ... un plaidoyer pour la vie ?
Silke Hullmann : La photographie de nature ou d'animaux sauvages est tout cela à la fois. C'est bien sûr une raison pour moi d'être dehors aussi souvent que possible et d'apprécier la beauté à travers mon travail. J'aime faire l'expérience directe et personnelle des trésors de notre monde, les admirer, être inspirée et saisir les sujets de mon émerveillement. C'est aussi un art esthétique et une façon de montrer la nature sous son meilleur jour. Et je suis heureuse si je peux partager cette beauté grâce à mes photos.

Wilder Wall : Comment définirais-tu ton style photographique ? Que recherches-tu en particulier dans tes images ?
Silke Hullmann : J'essaie toujours de trouver la composition parfaite, la lumière idéale et une perspective intéressante et inhabituelle, mais la chose la plus importante pour moi est de ne pas nuire aux animaux et à la nature lors de la création des images. Il est donc hors de question que les animaux soient attirés, dérangés ou harcelés ou que l'environnement soit dégradé par notre passage. En post-traitement, je m'assure que les images reflètent ce que j'ai vu ou ressenti sur le moment.

Wilder Wall : Qui sont tes 3 photographes préférés, toutes catégories ?
Silke Hullmann : Dans des styles très différents j'aime les photos abstraites et très artistiques de Jan van der Greef (Pays-Bas), les photos parfois spectaculaires de Roie Galitz (Israël) et les photos FineArt de Harry Skeggs (Royaume-Uni) ou Will Fortescue (Royaume-Uni). Mais il y a tellement d'autres photographes dont j'admire le travail.

Wilder Wall : Quelles sont les difficultés pour réaliser une bonne photo animalière ? Patience, observation, connaissance, engagement physique parfois, … ?
Silke Hullmann : C'est tout cela. Il faut une très bonne connaissance des animaux et de leur habitat, une certaine volonté d'être à l'extérieur dans la chaleur, le froid, le vent et les intempéries, un bon sens de l'observation et un œil exercé. Mais surtout, il faut de la patience, de la patience et encore de la patience. À la fois pour attendre le bon moment, mais aussi pour développer les compétences photographiques appropriées, qui nécessitent beaucoup de pratique. C'est tout cela qui fait l'attrait de la photographie animalière : contrairement à la photographie de studio, il n'est pas possible de tout planifier méticuleusement et il faut apprendre à composer avec les circonstances du jour et avec ce que "Dame Nature" est prête à donner. Et sans amour de la photographie, des animaux et de la nature, rien ne fonctionne.

Wilder Wall : Si tu n’avais pas été photographe, tu aurais aimé faire quoi dans la vie ?
Silke Hullmann : Probablement un scientifique avec un projet de recherche autour la nature sauvage en Afrique. J'admire par exemple Jane Goodall pour son travail de toute une vie avec les chimpanzés . C'est une profession et une vocation formidable. Ou encore journaliste, pour voyager, photographier, écrire et rapprocher les gens des animaux et de la nature.

Wilder Wall : Nous cherchons tous l'émerveillement. Penses-tu que l’émerveillement photographique puisse être utile au monde ?
Silke Hullmann : J'espère un miracle pour que l'humanité comprenne enfin que la nature n'est pas un joli décor, mais la base de la survie de la planète et de l'humanité. Les investissements dans la protection de la biodiversité ne sont pas un luxe coûteux, mais sont indispensables. Les connaissances et les possibilités techniques que de nombreux ingénieurs et scientifiques ont développées devraient être utilisées beaucoup plus rapidement et la protection de la nature ne devrait pas être considérée comme une "prix économique" à payer.

Wilder Wall : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à la nature ?
Silke Hullmann : Sortez dans la nature ! Il n'est pas toujours nécessaire de partir loin. La forêt ou la prairie au coin de la rue ont bien plus à offrir que la plupart des émissions de télévision.

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