- Wilder Wall
- Les photographes
Claudine COUPE
Claudine COUPE
A propos
D’origine bretonne, diplômée en biologie et passionnée par le vivant, Claudine Coupé devient artiste photographe en 2012. A son arrivée dans le Sud de la France en 2017, elle tombe amoureuse de la Camargue à travers la photographie aérienne. Son travail révèle la beauté cachée de cet écosystème vu du ciel, mettant en lumière une biodiversité unique, tels des tableaux abstraits. Reconnu internationalement, il a reçu plusieurs prix prestigieux en 2024, dont un prix « IPA » (International Photography Awards) et « Medfoto » en Espagne ainsi que des distinctions nationales. Sa démarche vise à émerveiller et sensibiliser à la préservation du vivant.
Les mots de l’auteur
J’aimerais que mes photographies, en révélant la beauté et la fragilité du vivant, puissent être une source d’émerveillement et de changement… Qu’elles invitent à se reconnecter avec cette nature dont nous faisons partie et à vivre en harmonie avec elle, nous incitant à « habiter poétiquement le monde » (Christian Bobin).
Interview express
Wilder Wall : Qu’est-ce qui t’a amené à la photo et plus particulièrement à la photo aérienne de paysages ?
Claudine Coupé : Je suis née et j’ai grandi en Bretagne, au plus proche de la nature et de l’océan. Captivée par le miracle de la vie, j’ai choisi de me former aux « Sciences de la vie et de la terre » avant de devenir Ingénieur Agronome. C’est à ce moment-là que mon appareil photo est devenu un compagnon du quotidien pour identifier des plantes et pour capturer la beauté qui nous entoure ! Photographier me transporte dans un état particulier, un état de « flow », un moment suspendu où le temps n’existe plus, où tous les sens sont aiguisés, où je me sens en parfaite résonance avec l’environnement. Emportée par ma passion, je suis devenue artiste photographe en 2012. L’objectif que je poursuis est de révéler la beauté, la poésie du vivant si souvent oubliée et de susciter l’émerveillement. "On aime ce qui nous a émerveillé, et on protège ce que l'on aime." Jacques-Yves Cousteau.
Il y a huit ans, mon déménagement dans le Sud de la France a marqué un tournant dans mon travail photographique. Je suis tombée amoureuse de la Camargue quand j’ai découvert son immensité sauvage et la richesse de sa biodiversité. Le spectacle du ballet de centaines de flamants roses s’envolant au cœur des marais m’a profondément marquée et m’a donné envie de mieux comprendre le comportement et les habitudes de ces oiseaux si remarquables. En survolant la Camargue, j’ai découvert que cet écosystème nous offrait de véritables « tableaux du vivant » invisibles depuis le sol et qui se renouvellent complètement au fil des saisons. J’ai aussi été fascinée par l’harmonie des couleurs et les motifs des salins, façonnés depuis des siècles par l’action conjointe de la nature et des hommes, lors du cycle de l'extraction du sel.
La photographie aérienne est idéale pour capturer l’essence de ce territoire, pour mettre en lumière la beauté et la fragilité de cet écosystème unique. La Camargue représente en effet la plus grande zone humide de France mais elle doit faire face à de nombreux défis. Elle survivra si et seulement si cette « coproduction » équilibrée entre l'homme et la nature perdure et si la montée des eaux liée au réchauffement climatique reste limitée.
Wilder Wall : Comment définirais-tu ton style photographique ? Que recherches-tu en particulier dans tes images ?
Claudine Coupé : Mon style photographique se caractérise par une approche à la fois esthétique, poétique et engagée. Mes images de la Camargue vue du ciel visent à mettre en lumière les contrastes saisissants de ces paysages éphémères, entre l'immensité sauvage de la nature, la richesse de la faune & de la flore en équilibre avec les motifs inédits créés par l'activité humaine. Je privilégie les compositions simples qui mettent en valeur les harmonies de couleur, la pureté des lignes, la singularité et la poésie du vivant. A préciser que les couleurs de mes photos sont les couleurs réelles vues du ciel, aussi incroyable que cela puisse paraitre.
Wilder Wall : La photo pour toi c’est une passion, une intention artistique, une façon d’être au plus près de la nature… ?
Claudine Coupé : La photographie a toujours été pour moi une passion artistique et aussi une façon de me connecter profondément à la nature. Elle est devenue un moyen d’explorer, de partager la beauté du vivant tout en sensibilisant à l’importance de préserver des écosystèmes uniques comme la Camargue.
Wilder Wall : Quelles sont les difficultés pour réaliser une bonne photo aérienne de paysage ?
Claudine Coupé : Elles sont multiples.
- Cela nécessite une connaissance approfondie du territoire et des habitudes de la faune locale. Les endroits où l’on peut trouver des chevaux en liberté ou des flamants roses sans les déranger par exemple, tout en respectant les contraintes de vol et les zones sensibles pour la faune.
- Le choix minutieux du moment idéal, tant en termes de saison que d’heure de la journée, pour profiter des plus belles lumières.
- La capacité à repérer rapidement des compositions uniques et équilibrées, tout en assurant une netteté parfaite malgré le mouvement constant.
Ce travail ne serait pas possible sans un partenariat étroit avec un pilote d’hélicoptère professionnel émérite, qui connaît parfaitement la région et a lui-même une forte sensibilité à la beauté de ce qui nous entoure.
Wilder Wall : As-tu des spots ou des sujets photographiques emblématiques ?
Claudine Coupé : La Camargue est un de mes sujets photographiques principal aujourd’hui. Vue du ciel, cette Réserve de biosphère nous fait découvrir une mosaïque d'étangs et de salins aux contours toujours renouvelés, avec une incroyable richesse de faune et de flore sauvage. La lumière unique de cette zone humide, aux confins des marais, du Rhône et de la Méditerranée, crée des jeux de reflets et de couleurs de toute beauté, notamment à l’heure bleue, juste avant le coucher du soleil. L'évolution constante du paysage camarguais, due aux changements climatiques et aux activités humaines, offre un sujet de réflexion et d'observation inépuisable à long terme pour un photographe.
Wilder Wall : La photo parfaite pour toi, c’est quoi ?
Claudine Coupé : La photo parfaite existe-t-elle ? Il existe en tout cas des moments de grâce qui permettent de s’en rapprocher, des moments où l'image transcende la réalité et suscite pour le spectateur de la surprise ou de l’émotion, et lui parle au plus profond.
Wilder Wall : Quels sont tes 3 photographes préférés, toutes catégories et générations ?
Claudine Coupé : Je dirais que les trois photographes qui m’inspirent le plus sont des passeurs d'émotions :
- Sarah Moon et sa poésie visuelle,
- Sebastião Salgado et son engagement environnemental,
- Pentti Sammallahti et sa capacité à capturer l'essence contemplative des paysages.
Wilder Wall : Que ferais-tu dans la vie si tu n’étais pas photographe ?
Claudine Coupé : Ma vie professionnelle se construit comme un écosystème où la photographie et mon métier de Conseil s'entremêlent harmonieusement. En tant que conseil, j’accompagne mes clients, principalement dans l’agro-alimentaire, pour accélérer leur transformation vers une économie régénérative au service du vivant. Et j’aimerais avec mes photographies susciter l’émerveillement pour inciter à respecter et protéger le vivant.
J’aurais aussi adoré être médecin ou océanologue.
Wilder Wall : Nous cherchons tous l'émerveillement. Penses-tu que l’émerveillement photographique puisse être utile au monde ?
Claudine Coupé : L’émerveillement est la première étape, la « graine » de la prise de conscience. Je cherche à travers mes photos à réveiller cette capacité d'étonnement que nous avions étant enfants, à transformer le regard pour inciter à protéger notre Terre-Mère. La célèbre citation de Dostoïevski "La beauté sauvera le monde" invite à une réflexion profonde sur le pouvoir transcendant de la beauté qui n'est pas simplement un concept esthétique, mais une force spirituelle capable de transformer l'humanité.
Wilder Wall : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l’environnement et à la nature ?
Claudine Coupé : Prenons le temps de nous reconnecter à la nature, au vivant. Observons, ressentons, rappelons-nous que nous sommes « des poussières d’étoiles », une partie intégrante d'un grand système vivant. Chaque geste, chaque regard peut être une invitation à la transformation, une opportunité de réinventer notre relation aux autres et au monde.
Envole toi, Camargue, France
Claudine COUPÉ
Interview express
Wilder Wall : Qu’est-ce qui t’a amené à la photo et plus particulièrement à la photo aérienne de paysages ?
Claudine Coupé : Je suis née et j’ai grandi en Bretagne, au plus proche de la nature et de l’océan. Captivée par le miracle de la vie, j’ai choisi de me former aux « Sciences de la vie et de la terre » avant de devenir Ingénieur Agronome. C’est à ce moment-là que mon appareil photo est devenu un compagnon du quotidien pour identifier des plantes et pour capturer la beauté qui nous entoure ! Photographier me transporte dans un état particulier, un état de « flow », un moment suspendu où le temps n’existe plus, où tous les sens sont aiguisés, où je me sens en parfaite résonance avec l’environnement. Emportée par ma passion, je suis devenue artiste photographe en 2012. L’objectif que je poursuis est de révéler la beauté, la poésie du vivant si souvent oubliée et de susciter l’émerveillement. "On aime ce qui nous a émerveillé, et on protège ce que l'on aime." Jacques-Yves Cousteau.
Il y a huit ans, mon déménagement dans le Sud de la France a marqué un tournant dans mon travail photographique. Je suis tombée amoureuse de la Camargue quand j’ai découvert son immensité sauvage et la richesse de sa biodiversité. Le spectacle du ballet de centaines de flamants roses s’envolant au cœur des marais m’a profondément marquée et m’a donné envie de mieux comprendre le comportement et les habitudes de ces oiseaux si remarquables. En survolant la Camargue, j’ai découvert que cet écosystème nous offrait de véritables « tableaux du vivant » invisibles depuis le sol et qui se renouvellent complètement au fil des saisons. J’ai aussi été fascinée par l’harmonie des couleurs et les motifs des salins, façonnés depuis des siècles par l’action conjointe de la nature et des hommes, lors du cycle de l'extraction du sel.
La photographie aérienne est idéale pour capturer l’essence de ce territoire, pour mettre en lumière la beauté et la fragilité de cet écosystème unique. La Camargue représente en effet la plus grande zone humide de France mais elle doit faire face à de nombreux défis. Elle survivra si et seulement si cette « coproduction » équilibrée entre l'homme et la nature perdure et si la montée des eaux liée au réchauffement climatique reste limitée.
Wilder Wall : Comment définirais-tu ton style photographique ? Que recherches-tu en particulier dans tes images ?
Claudine Coupé : Mon style photographique se caractérise par une approche à la fois esthétique, poétique et engagée. Mes images de la Camargue vue du ciel visent à mettre en lumière les contrastes saisissants de ces paysages éphémères, entre l'immensité sauvage de la nature, la richesse de la faune & de la flore en équilibre avec les motifs inédits créés par l'activité humaine. Je privilégie les compositions simples qui mettent en valeur les harmonies de couleur, la pureté des lignes, la singularité et la poésie du vivant. A préciser que les couleurs de mes photos sont les couleurs réelles vues du ciel, aussi incroyable que cela puisse paraitre.
Wilder Wall : La photo pour toi c’est une passion, une intention artistique, une façon d’être au plus près de la nature… ?
Claudine Coupé : La photographie a toujours été pour moi une passion artistique et aussi une façon de me connecter profondément à la nature. Elle est devenue un moyen d’explorer, de partager la beauté du vivant tout en sensibilisant à l’importance de préserver des écosystèmes uniques comme la Camargue.
Wilder Wall : Quelles sont les difficultés pour réaliser une bonne photo aérienne de paysage ?
Claudine Coupé : Elles sont multiples.
- Cela nécessite une connaissance approfondie du territoire et des habitudes de la faune locale. Les endroits où l’on peut trouver des chevaux en liberté ou des flamants roses sans les déranger par exemple, tout en respectant les contraintes de vol et les zones sensibles pour la faune.
- Le choix minutieux du moment idéal, tant en termes de saison que d’heure de la journée, pour profiter des plus belles lumières.
- La capacité à repérer rapidement des compositions uniques et équilibrées, tout en assurant une netteté parfaite malgré le mouvement constant.
Ce travail ne serait pas possible sans un partenariat étroit avec un pilote d’hélicoptère professionnel émérite, qui connaît parfaitement la région et a lui-même une forte sensibilité à la beauté de ce qui nous entoure.
Wilder Wall : As-tu des spots ou des sujets photographiques emblématiques ?
Claudine Coupé : La Camargue est un de mes sujets photographiques principal aujourd’hui. Vue du ciel, cette Réserve de biosphère nous fait découvrir une mosaïque d'étangs et de salins aux contours toujours renouvelés, avec une incroyable richesse de faune et de flore sauvage. La lumière unique de cette zone humide, aux confins des marais, du Rhône et de la Méditerranée, crée des jeux de reflets et de couleurs de toute beauté, notamment à l’heure bleue, juste avant le coucher du soleil. L'évolution constante du paysage camarguais, due aux changements climatiques et aux activités humaines, offre un sujet de réflexion et d'observation inépuisable à long terme pour un photographe.
Wilder Wall : La photo parfaite pour toi, c’est quoi ?
Claudine Coupé : La photo parfaite existe-t-elle ? Il existe en tout cas des moments de grâce qui permettent de s’en rapprocher, des moments où l'image transcende la réalité et suscite pour le spectateur de la surprise ou de l’émotion, et lui parle au plus profond.
Wilder Wall : Quels sont tes 3 photographes préférés, toutes catégories et générations ?
Claudine Coupé : Je dirais que les trois photographes qui m’inspirent le plus sont des passeurs d'émotions :
- Sarah Moon et sa poésie visuelle,
- Sebastião Salgado et son engagement environnemental,
- Pentti Sammallahti et sa capacité à capturer l'essence contemplative des paysages.
Wilder Wall : Que ferais-tu dans la vie si tu n’étais pas photographe ?
Claudine Coupé : Ma vie professionnelle se construit comme un écosystème où la photographie et mon métier de Conseil s'entremêlent harmonieusement. En tant que conseil, j’accompagne mes clients, principalement dans l’agro-alimentaire, pour accélérer leur transformation vers une économie régénérative au service du vivant. Et j’aimerais avec mes photographies susciter l’émerveillement pour inciter à respecter et protéger le vivant.
J’aurais aussi adoré être médecin ou océanologue.
Wilder Wall : Nous cherchons tous l'émerveillement. Penses-tu que l’émerveillement photographique puisse être utile au monde ?
Claudine Coupé : L’émerveillement est la première étape, la « graine » de la prise de conscience. Je cherche à travers mes photos à réveiller cette capacité d'étonnement que nous avions étant enfants, à transformer le regard pour inciter à protéger notre Terre-Mère. La célèbre citation de Dostoïevski "La beauté sauvera le monde" invite à une réflexion profonde sur le pouvoir transcendant de la beauté qui n'est pas simplement un concept esthétique, mais une force spirituelle capable de transformer l'humanité.
Wilder Wall : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l’environnement et à la nature ?
Claudine Coupé : Prenons le temps de nous reconnecter à la nature, au vivant. Observons, ressentons, rappelons-nous que nous sommes « des poussières d’étoiles », une partie intégrante d'un grand système vivant. Chaque geste, chaque regard peut être une invitation à la transformation, une opportunité de réinventer notre relation aux autres et au monde.
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Édition limitée
NATURE FINE ART : papier d'art, encres pigmentaires, 10 à 999 exemplaires maximum.
OPEN & FRAME : collection prêt à encadrer limitée à 3 000 exemplaires.