WILDER DAYS
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Arnaud Marchais

A propos

Il sait tout faire ! Son œil affuté, son sens de l’observation et de la piste, sa passion pour la lumière et son amour inconditionnel de la vie sauvage en font un photographe nature remarquable. Fameux guide spécialiste des régions polaires et de l’Amérique du Nord, Arnaud Marchais vous propose toute l’année de le suivre dans ses explorations photographiques. Quant à l’’Afrique, il ne cesse de la découvrir avec instinct et talent, tout particulièrement pour ses ambiances, qu’il aime capter avec une vraie singularité !

Les mots de l’auteur

Le sauvage, c’est l’instinct. Mais il y a aussi dans la vie sauvage, protection, empathie, douceur dans un univers concurrentiel parfois impitoyable. Les animaux nous enseignent une autre forme d’intelligence, une autre forme d’amour et d’utilisation des ressources. Superposer notre intelligence à la leur, voilà ce qui serait le chef d’œuvre d’une humanité enfin aboutie.

A leur image, pourrions-nous apprendre à sentir le réel autrement, avec intuition et une forme de connexion aux vibrations, aux sons, à l’énergie de l’univers dont nous sommes une infime partie reliée ? Chaque tableau photographique, longtemps rêvé et parfois saisi, tente de trouver en chacun de nous une réponse.

Interview express

Wilder Wall : La photo pour toi c'est un Art, une passion, une échappatoire, un acte militant ?

Arnaud : Au départ c’est une passion. Aujourd’hui je l’aborde comme un Art qui tente de proposer un tableau avec ce que la nature nous offre de plus beau et puissant. C’est aussi mon métier en tant que Guide d’exploration photographique sur les territoires sauvages du Grand Nord et de l’Amérique du Nord.

WW : Tu cherchais quoi ? Tu as trouvé quoi dans la photo nature & outdoor ?

Arnaud : Dans la nature depuis près de 30 ans comme guide, la photo me permet d’immortaliser les moments d’émerveillement sauvages qui me poussent toujours plus loin, mais il y a aussi cette tentative folle et insoluble de capter la perfection, le moment de grâce où tout est connecté !

WW : Vie sauvage, paysages, cultures ou Outdoor ? Si tu devais choisir ? Changer ?

Arnaud : C’est véritablement un « choix de Sophie » pour moi ! Je suis un photographe éclectique en apparence car pour moi le triptyque - humain proche de la nature, paysage et vie sauvage - est une quête de beauté mais aussi d’authenticité absolument indissociable. Allez, je garderais en cas de disette ce qui devient de plus en plus rare et difficile à photographier : la vie sauvage !

WW : Ton instant photo préféré ? Une anecdote ?

Arnaud : Les embellies, un groupe de loups, un groupe d’éléphants, un groupe de baleines ou d’orques, le tout dans une belle lumière, là, je chiale à coup sur ! Je n’arriverai jamais à m’y faire !

WW : As-tu un "Graal" photographique ? Tu le cherches, tu l'as trouvé ou approché ?

Arnaud : Oui c’est le grand loup noir américain. Le jour où je l’aurais approché, je pense, je crois, j’imagine que ma quête, mon graal de beauté sauvage sera enfin atteint. De près évidemment !

WW : Pourquoi proposes-tu tes photos au public ? Cette visibilité c’est important pour toi ?

Arnaud : Je propose beaucoup au public de voir mes photos gratuitement, notamment sur les réseaux sociaux. C’est une grande fierté et une grande satisfaction si les gens peuvent s’offrir un peu de mon travail et l’émerveillement d’une belle photographie, dans leur propre « Home ». Avec Wilder Wall c’est une autre approche. Une vraie et juste reconnaissance d’un long travail pour accrocher définitivement une photo d’Art dans son intérieur. L’universalité du beau dans l’intimité du chez soi.

WW : Nous cherchons tous l'émerveillement. Ici sur la galerie, demain sur nos murs, toi dans l’objectif ! En quoi cet émerveillement peut être utile au monde ?

Arnaud : On ne protège bien que ce que l’on aime ! J’aime l’idée de réveiller, de faire entrer cet amour du beau à l’intérieur, dans la vie privée des gens… Je crois que souvent nous ne voyons pas la beauté miraculeuse dans la vie moderne quotidienne. Je crois que cette beauté pourrait aider à sauver le sauvage tout autour de nous et peut-être encore un peu en chacun de nous. Rendons plus de place au sauvage chez nous et autour de nous !

WW : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l’environnement, à la biodiversité, au vivant tout simplement ?

Arnaud : Apprendre à regarder, retrouver l’émerveillement naïf de l’enfance et y superposer une pensée "conséquentielle", rationnelle et adulte. Pour ma part cela a conduit à une réduction drastique des protéines animales dans mon alimentation, première cause de disparition de la biodiversité, bien devant le fameux réchauffement climatique, mais aussi cause de maltraitance de la vie animale domestique à un niveau record pour l’humanité. Aimer le sauvage c’est fondamentalement de l’humanisme.

Storm for peace, Katmai Peninsula, Alaska

Arnaud MARCHAIS

Coup de cœur
UN MONDE PHOTOGRAPHIQUE

WINTER FINNISH

Arnaud Marchais

WHALES IN NORWAY

Marie Lefranc & Arnaud Marchais

Interview express

Wilder Wall : La photo pour toi c'est un Art, une passion, une échappatoire, un acte militant ?

Arnaud : Au départ c’est une passion. Aujourd’hui je l’aborde comme un Art qui tente de proposer un tableau avec ce que la nature nous offre de plus beau et puissant. C’est aussi mon métier en tant que Guide d’exploration photographique sur les territoires sauvages du Grand Nord et de l’Amérique du Nord.

WW : Tu cherchais quoi ? Tu as trouvé quoi dans la photo nature & outdoor ?

Arnaud : Dans la nature depuis près de 30 ans comme guide, la photo me permet d’immortaliser les moments d’émerveillement sauvages qui me poussent toujours plus loin, mais il y a aussi cette tentative folle et insoluble de capter la perfection, le moment de grâce où tout est connecté !

WW : Vie sauvage, paysages, cultures ou Outdoor ? Si tu devais choisir ? Changer ?

Arnaud : C’est véritablement un « choix de Sophie » pour moi ! Je suis un photographe éclectique en apparence car pour moi le triptyque - humain proche de la nature, paysage et vie sauvage - est une quête de beauté mais aussi d’authenticité absolument indissociable. Allez, je garderais en cas de disette ce qui devient de plus en plus rare et difficile à photographier : la vie sauvage !

WW : Ton instant photo préféré ? Une anecdote ?

Arnaud : Les embellies, un groupe de loups, un groupe d’éléphants, un groupe de baleines ou d’orques, le tout dans une belle lumière, là, je chiale à coup sur ! Je n’arriverai jamais à m’y faire !

WW : As-tu un "Graal" photographique ? Tu le cherches, tu l'as trouvé ou approché ?

Arnaud : Oui c’est le grand loup noir américain. Le jour où je l’aurais approché, je pense, je crois, j’imagine que ma quête, mon graal de beauté sauvage sera enfin atteint. De près évidemment !

WW : Pourquoi proposes-tu tes photos au public ? Cette visibilité c’est important pour toi ?

Arnaud : Je propose beaucoup au public de voir mes photos gratuitement, notamment sur les réseaux sociaux. C’est une grande fierté et une grande satisfaction si les gens peuvent s’offrir un peu de mon travail et l’émerveillement d’une belle photographie, dans leur propre « Home ». Avec Wilder Wall c’est une autre approche. Une vraie et juste reconnaissance d’un long travail pour accrocher définitivement une photo d’Art dans son intérieur. L’universalité du beau dans l’intimité du chez soi.

WW : Nous cherchons tous l'émerveillement. Ici sur la galerie, demain sur nos murs, toi dans l’objectif ! En quoi cet émerveillement peut être utile au monde ?

Arnaud : On ne protège bien que ce que l’on aime ! J’aime l’idée de réveiller, de faire entrer cet amour du beau à l’intérieur, dans la vie privée des gens… Je crois que souvent nous ne voyons pas la beauté miraculeuse dans la vie moderne quotidienne. Je crois que cette beauté pourrait aider à sauver le sauvage tout autour de nous et peut-être encore un peu en chacun de nous. Rendons plus de place au sauvage chez nous et autour de nous !

WW : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l’environnement, à la biodiversité, au vivant tout simplement ?

Arnaud : Apprendre à regarder, retrouver l’émerveillement naïf de l’enfance et y superposer une pensée "conséquentielle", rationnelle et adulte. Pour ma part cela a conduit à une réduction drastique des protéines animales dans mon alimentation, première cause de disparition de la biodiversité, bien devant le fameux réchauffement climatique, mais aussi cause de maltraitance de la vie animale domestique à un niveau record pour l’humanité. Aimer le sauvage c’est fondamentalement de l’humanisme.

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