WILDER DAYS
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Thibault Andrieux

A propos

C’est en 2010 que Thibault Andrieux a commencé à prendre ses premiers clichés. Il se spécialise alors dans le domaine de l’écologie et la photographie lui apparait comme le meilleur moyen d’observer la nature et d’en conserver les fragments les plus intimes. Sa vision macrophotographique d'un monde souvent invisible met en lumière elfs ou monstres "carapacés" dans leurs univers oniriques, où la curiosité se mêle à une fragile élégance.

Les mots de l’auteur

Mon cursus universitaire étant orienté vers l’étude du comportement animal et l’Insecte, mes mises au point se destinent particulièrement à ce petit monde qui peuple tous les milieux de vie et dont les formes feraient pâlir un scénariste de science- fiction... Après un passage au CNRS, je suis actuellement ingénieur d'études chez Bioline France et je travaille sur les insectes et autres arthropodes utiles dans la lutte biologique.

Interview express

Wilder Wall : La photo pour toi c’est un Art, une passion, une échappatoire, un message…?

Thibault Andrieux : C’est un peu de tout ça. C’est une excuse pour aller m’aérer l’esprit, qui me permet par la suite de militer pour la nature lors de mes expos en la présentant dans une approche artistique très personnelle.

WW : Tu cherchais quoi ? Tu as trouvé quoi dans la photo de nature ?

Thibault : Je cherchais à montrer ce qui m’émerveillait à travers un regard contemplatif et photographique sur le monde qui m’entoure. J’ai réalisé toutes mes études dans le domaine de la biologie/écologie/entomologie. Je baigne dedans depuis la sortie du lycée et donc de temps en temps j’ai besoin de souffler en observant cela sous un autre regard que celui du scientifique.

WW : Vie sauvage, paysages, cultures ou Outdoor ? Si tu devais choisir ? Changer ?

Thibault : Si je devais changer et si j’avais un peu plus de temps je m’orienterais probablement vers la photo de gros animaux de proximité. Pas besoins de faire des milliers de kilomètres pour photographier la faune sauvage. Je relève des traces de sangliers, de renards,… à chaque fois que je sors dans la nature. Et si je devais aller un peu plus loin j’ajouterais certainement la photo de paysage de montagnes. J’aurai une bonne excuse pour prendre le temps d’arpenter le Mercantour tout près de chez moi.

WW : Ton instant photo préféré ? Une anecdote ?

Thibault : Mon instant photo préféré c’est autant la rencontre avec un nouveau sujet que l’instant photo en lui-même. Il y a des sujets que l’on rêve de croiser en photo animalière et les premières rencontres sont toujours magiques. Ce qui est sympa avec la macrophotographie d’insectes c’est qu’il existe de très nombreuses espèces… les nouvelles rencontres sont donc nombreuses.

WW : As-tu un "Graal" photographique ? Tu le cherches, tu l'as trouvé ou approché ?

Thibault : Il y a une espèce que je rêvais de pouvoir photographier un jour : l’empuse. Une cousine de la mante qu’on ne trouve que dans le sud de la France. Malheureusement j’ai grandi dans l’Eure-et-Loir, je n’imaginais donc pas en voir un jour. La vie a finalement bien fait les choses lorsque j’ai été embauché sur Antibes fin 2016. Depuis mon arrivée dans les Alpes-Maritimes je me suis focalisé sur cette espèce. J’ai accumulé une bonne série d’images, dans différents styles, qui me permet d'exposer régulièrement cette espèce peu connue du grand public.

WW : Pourquoi proposes-tu tes photos au public ? Cette exposition c’est important pour toi ?

Thibault : Je suis entomologiste de métier. La photo me permet de présenter au grand public le petit monde des insectes dans lequel je vis, sous un angle artistique. De cette manière j’essaye de montrer aux gens que les insectes ne sont pas que des bestioles répugnantes, bonnes à finir écraser sous un chausson. Il y a derrière ma pratique de la macrophotographie un côté militant. Lors de mes expositions je discute avec les visiteurs, ce qui me permet d’aborder des sujets plus généraux comme l’entomologie, l’écologie ou mon métier : la lutte biologique.

WW : Nous cherchons tous l'émerveillement. Ici sur la galerie, demain sur nos murs, toi dans l’objectif ! En quoi cet émerveillement peut être utile au monde ?

Thibault : Le challenge de la macrophotographie d’insecte est de rendre beau ce que la plupart des gens considèrent comme moche. Aborder la photo d’insecte via une approche artistique plutôt que des gros plans « scientifiques » permet de changer le regard du grand public sur ce petit monde et de le sensibiliser sur cet aspect du monde vivant. C’est facile avec les papillons, abeilles et autres bestioles pour lesquels les gens n’ont que des « bons » aprioris. Ça l’est beaucoup moins avec des blattes, par exemple…

WW : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l’environnement, à la nature ?

Thibault : Il faut arrêter d’imaginer l’Homme comme un être supérieur. Nous ne sommes pas une espèce animale à part. Que nous le voulions ou non, nous faisons partie d’un tout en équilibre. Lorsqu’une espèce prend le dessus sur un écosystème et le perturbe, celui-ci se déséquilibre et s’écroule entrainant la chute de nombreuses autres. Intégrer simplement ce concept serait déjà un grand pas en avant !

Curl, Alpes Martimes, France

Thibault ANDRIEUX

Coup de cœur

Interview express

Wilder Wall : La photo pour toi c’est un Art, une passion, une échappatoire, un message…?

Thibault Andrieux : C’est un peu de tout ça. C’est une excuse pour aller m’aérer l’esprit, qui me permet par la suite de militer pour la nature lors de mes expos en la présentant dans une approche artistique très personnelle.

WW : Tu cherchais quoi ? Tu as trouvé quoi dans la photo de nature ?

Thibault : Je cherchais à montrer ce qui m’émerveillait à travers un regard contemplatif et photographique sur le monde qui m’entoure. J’ai réalisé toutes mes études dans le domaine de la biologie/écologie/entomologie. Je baigne dedans depuis la sortie du lycée et donc de temps en temps j’ai besoin de souffler en observant cela sous un autre regard que celui du scientifique.

WW : Vie sauvage, paysages, cultures ou Outdoor ? Si tu devais choisir ? Changer ?

Thibault : Si je devais changer et si j’avais un peu plus de temps je m’orienterais probablement vers la photo de gros animaux de proximité. Pas besoins de faire des milliers de kilomètres pour photographier la faune sauvage. Je relève des traces de sangliers, de renards,… à chaque fois que je sors dans la nature. Et si je devais aller un peu plus loin j’ajouterais certainement la photo de paysage de montagnes. J’aurai une bonne excuse pour prendre le temps d’arpenter le Mercantour tout près de chez moi.

WW : Ton instant photo préféré ? Une anecdote ?

Thibault : Mon instant photo préféré c’est autant la rencontre avec un nouveau sujet que l’instant photo en lui-même. Il y a des sujets que l’on rêve de croiser en photo animalière et les premières rencontres sont toujours magiques. Ce qui est sympa avec la macrophotographie d’insectes c’est qu’il existe de très nombreuses espèces… les nouvelles rencontres sont donc nombreuses.

WW : As-tu un "Graal" photographique ? Tu le cherches, tu l'as trouvé ou approché ?

Thibault : Il y a une espèce que je rêvais de pouvoir photographier un jour : l’empuse. Une cousine de la mante qu’on ne trouve que dans le sud de la France. Malheureusement j’ai grandi dans l’Eure-et-Loir, je n’imaginais donc pas en voir un jour. La vie a finalement bien fait les choses lorsque j’ai été embauché sur Antibes fin 2016. Depuis mon arrivée dans les Alpes-Maritimes je me suis focalisé sur cette espèce. J’ai accumulé une bonne série d’images, dans différents styles, qui me permet d'exposer régulièrement cette espèce peu connue du grand public.

WW : Pourquoi proposes-tu tes photos au public ? Cette exposition c’est important pour toi ?

Thibault : Je suis entomologiste de métier. La photo me permet de présenter au grand public le petit monde des insectes dans lequel je vis, sous un angle artistique. De cette manière j’essaye de montrer aux gens que les insectes ne sont pas que des bestioles répugnantes, bonnes à finir écraser sous un chausson. Il y a derrière ma pratique de la macrophotographie un côté militant. Lors de mes expositions je discute avec les visiteurs, ce qui me permet d’aborder des sujets plus généraux comme l’entomologie, l’écologie ou mon métier : la lutte biologique.

WW : Nous cherchons tous l'émerveillement. Ici sur la galerie, demain sur nos murs, toi dans l’objectif ! En quoi cet émerveillement peut être utile au monde ?

Thibault : Le challenge de la macrophotographie d’insecte est de rendre beau ce que la plupart des gens considèrent comme moche. Aborder la photo d’insecte via une approche artistique plutôt que des gros plans « scientifiques » permet de changer le regard du grand public sur ce petit monde et de le sensibiliser sur cet aspect du monde vivant. C’est facile avec les papillons, abeilles et autres bestioles pour lesquels les gens n’ont que des « bons » aprioris. Ça l’est beaucoup moins avec des blattes, par exemple…

WW : Un dernier conseil pour améliorer notre relation à l’environnement, à la nature ?

Thibault : Il faut arrêter d’imaginer l’Homme comme un être supérieur. Nous ne sommes pas une espèce animale à part. Que nous le voulions ou non, nous faisons partie d’un tout en équilibre. Lorsqu’une espèce prend le dessus sur un écosystème et le perturbe, celui-ci se déséquilibre et s’écroule entrainant la chute de nombreuses autres. Intégrer simplement ce concept serait déjà un grand pas en avant !

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